Manger son chapeau comme on soulève une lourde chape d'ego, voir ce qu'il y a derrière et, si cette chape est trop lourde, la gratter, la presser, la pilonner, pour la réduire à l'état de chapelure.
Se disséminer puis changer de couvre-chef. Opter pour le haut de forme, et l'utiliser comme plateforme, afin de mieux embrasser les panoramas qui nous entourent.
zéro013
jeudi 8 juin 2006
mercredi 7 juin 2006
Le jour d'après
Hier, 6/6/6, c'était la fin du monde. Le jour de la Bête, comme on dit dans les colloques satanistes. Hier, c'était la fin du monde et j'ai déjeuné au Flunch rue Caulaincourt. Hier, c'était la fin du monde et j'étais au cinéma pour voir Le Bois lacté, un film allemand sorti en 2004. Hier, c'était la fin du monde et j'ai envoyé un colis en Australie. Hier, c'était la fin du monde et j'ai retrouvé par hasard une phrase de Pessoa : "Sois pluriel comme l'univers", dans Fragments d'un voyage immobile et cette phrase m'a donné envie de m'éparpiller. Hier, c'était la fin du monde et j'ai déposé un chèque à la banque. Hier, c'était la fin du monde et j'ai cherché le mot hexakosioihexekontahexaphobie dans le dictionnaire, en vain, après l'avoir trouvé sur google. Hier, c'était la fin du monde et j'ai fait mes courses au Monoprix, avenue Gambetta. Hier, c'était la fin du monde et je n'ai fait que fuir.
zéro012
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