jeudi 17 avril 2008

idiomes sublimes idiots

Quand j'étais jeune, en plein spleen fumiste, les Nits ont façonné quelques-uns de mes rêves de voyage. Je leur dois mes premières fugues, mes premiers arrangements avec la réalité : des trains pris au hasard, avec des valises lourdes et des balises plein la la tête. Le genre de bagage qui transforme la cartographie en étude du système nerveux. Des trucs tristes et impassibles, un peu niais, que j'écoutais en boucle. Un groupe hollandais de pop-rock, mené par un chanteur-plasticien, Henk Hofstede, ne pouvait que laisser des merveilles mélancoliques comme Adieu Sweet Bahnhof (1984), In The Dutch Mountains (1987) ou The Train (1989), dont voici le clip :

zéro003

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je découvre
c'est beau!