jeudi 18 décembre 2008

murène


L'anguille s'obscurcit au contact de la murène. Elle fouine, elle rampe, la belle : lichen à ses basques. La murène ne se livre pas facilement. On met du temps à la tutoyer, elle louvoie. C'est une miss, on la rate de peu. Quand elle sort de sa réserve habituelle, ça peut se terminer en scène de ménage. Elle montre les dents, la murène, elle hargne. On croirait une marionnette féroce, un gant derrière lequel se cache une main de tyran. Elle mord et se retire dans son alcôve. L'anguille repart la queue basse.

zéro005

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