lundi 17 juillet 2006

Fête foraine

J'ai trempé ma tête dans une cagoule d'antimatière, ripoliné mon corps avec une peinture transparente, gouaché mes traits, repris de la barbapapa, ajusté ma cravate de verre, poli le monocle qui m'irritait l'orbite, puis, apaisé, je t'ai rendu le yoyo que je t'avais volé lors de notre course-poursuite, souviens-toi, au palais des glaces.

zéro004

1 commentaire:

Anonyme a dit…

… Ces glaces qui ne reflètent l'intelligence que par réflexion interposée. Je passe donc tu n'es plus. À moins que ton passage à vide me remplisse de toi au point de ne plus me sentir autre que toi perdue en moi.
Fin de moi parce que trop faim de toi.